NON À LA ZONE À FAIBLES ÉMISSIONS (ZFE) À REIMS !
LA MOITIÉ DES MARNAIS BIENTÔT PRIVÉS DE CIRCULER DANS REIMS EN VOITURE !
Vous avez sans doute remarqué les panneaux électroniques sur la rocade de Reims qui indiquent que les vignettes Crit’Air 4 seront désormais interdites à partir du 1er septembre. Cela va concerner plus de 10% des automobilistes qui seront exclus du centre-ville de Reims, y compris pour travailler !
En effet, cette mesure de la municipalité de Reims lancée par l’adjointe au maire déléguée à l’écologie Laure MILLER, frappera de plein fouet de nombreux marnais, notamment ceux qui y travaillent. L’argument écologique ne mènera qu’à la création d’une Zone à Forte Exclusion sociale.
Pire encore ! En janvier 2024, 40% des marnais seront concernés par cette interdiction de circuler dans Reims, puisque les véhicules possédant des vignettes Crit’Air 3 ne pourront plus y accéder. Nous sommes potentiellement TOUS concernés, que nous habitions en zone urbaine, en périphérie ou en zone rurale.
Alors que le coût de la vie n’a jamais été aussi cher à cause de l’inflation, comment les Marnais pourraient-ils changer de voiture alors que beaucoup sont à l’euro près ? Ce ne sont pas les mesurettes d’aides proposées pour acheter un véhicule qui permettront d’y remédier.
Aussi, en tant que députée de la Marne, je lance une pétition pour stopper cette folie. Quand va-t-on arrêter de s’acharner sur les classes moyennes et populaires qui travaillent ? Quand va-t-on cesser ce matraquage des automobilistes ? Diminuer la pollution est évidemment nécessaire mais sûrement pas en excluant des Français de pouvoir venir en ville pour travailler, pour faire ses courses, pour un rendez-vous médical, pour rendre visite à un proche ou pour les loisirs. Ceux qui n’auront pas les moyens d’acheter une voiture neuve seront persona non grata puisque le non-respect de cette réglementation sera bientôt passible d’une amende de 68 € !
Mobilisons-nous contre cette aberration et cette politique déconnectée du terrain !




Ma question écrite au ministre de la transition écologique
Mme Anne-Sophie FRIGOUT interroge M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la multiplication des zones à faibles émissions mobilité (ZEF-m) dans de nombreuses grandes villes françaises.
Elles seront obligatoires, dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants, d’ici le 31 décembre 2024. Une partie des modalités d’application est laissée à l’appréciation de l’autorité qui dispose du pouvoir de police de la circulation. Celle-ci peut moduler les plages et les jours d’application ou encore accorder des dérogations individuelles.
Toutefois, certaines collectivités ont anticipé le calendrier en se montrant particulièrement zélées. C’est notamment le cas à Reims où des restrictions sont en vigueur depuis près d’un an pour les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 5. À partir du 1er septembre 2022, elles seront renforcées puisque les véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 4 auront à leur tour interdiction de circuler à l’intérieur d’un large périmètre.
Cette décision risque fortement de pénaliser ceux qui se rendent dans l’agglomération pour le travail ou d’autres activités personnelles. Concrètement, plus d’un véhicule sur dix sera exclu du centre-ville et de la traversée urbaine sous peine de faire l’objet d’une verbalisation immédiate. Cela est d’autant plus problématique qu’un nombre particulièrement important d’automobilistes découvrent les conséquences que ces zones à faibles émissions auront sur leur quotidien.
Notons, également, que les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3 seront concernés dans seulement quelques mois mais que la publicité sur cette perspective est particulièrement discrète. Au moment où l’effet de l’inflation galopante se fait de plus en plus ressentir, et alors que la Banque de France nous apprend que le nombre d’incidents de paiements a bondi de 30% au premier semestre 2022, il n’est pas envisageable d’obliger une partie de nos concitoyens à changer de voiture.
C’est pourquoi, Anne-Sophie FRIGOUT demande au Ministre de cesser de pointer du doigt les automobilistes mais aussi de refuser d’appliquer cette énième règlementation européenne déconnectée du quotidien de nos concitoyens.
Qui est Anne-Sophie Frigout ?
Députée de la Marne depuis 2022 dans la seconde circonscription Reims-Fismes et conseillère régionale Grand-Est depuis 2021, elle entre en politique en 2012 en rejoignant Debout la France. Lors des élections régionales françaises de 2015, elle est tête de liste Debout la France dans la Marne au côté de Laurent Jacobelli.
De 2018 à 2020, elle est déléguée nationale à la dignité animale au sein de Debout la France. Elle devient également vice-présidente du parti entre 2019 et 2020.
Elle quitte Debout la France pour rejoindre le mouvement gaulliste l’Avenir Français en 2020 qui soutient Marine Le Pen.
Enseignante d’Histoire-géographie à Fismes il y a encore quelques mois, engagée en faveur de la dignité animale et contre le harcèlement scolaire, elle est membre de la commission Education et Affaires culturelles.
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Assemblée nationale, 126 Rue de l’Université, 75355 Paris 07 SP